La thérapie pour les ados

Il peut se vivre rejeté par les autres, se sentir seul, aller mal pour des raisons parfois invisibles.  

Les amitiés au temps de l’adolescence peuvent prendre des formes fusionnelles ou exclusives, la fascination sur des représentations idéalisées est fréquente.
Tout en gardant un lien affectif, voir régressif, avec la famille, il l’investit autrement et met à distance les valeurs familiales.
Il manifeste alors le besoin de remettre beaucoup de choses en question, dans un désir impérieux de se trouver soi, et construit sa personnalité dans des choix plus personnels.

Établir un étayage sur les questions du sexuel, du genre, les troubles anxieux, dépression, idées noires, le sens de la vie.

La pression de « performer » de réussir pour ne pas décevoir. Aller « toujours bien » pour n’être un « problème plus » pour l’entourage qui a vécu d’autres « chaos » difficiles.

Répondre à des questions plus personnelles sur sa place dans le monde.

Le rapport et l’image aux réseaux sociaux.

Le rapport à la famille : Mes parents se sont-ils vraiment mes parents ? à qui je ressemble ? je ne ferais pas comme ceci ou cela, le "non" revient en force, la détermination du « moi » s’affirme, cela peut être en effet un temps de crise pour l’adolescent en premier et pour sa famille également.
La crise existentielle peut être plus ou moins forte, voire invisible.

Pendant cette période, des troubles internes et externes peuvent apparaitre :

Chez nos jeunes il peut y a voir d’autres troubles qui apparaissent au fil du temps, consommation de drogue, dépendance, troubles alimentaires, agressivité, troubles de l’humeur, du sommeil, mise en danger de soi.

Ne plus pouvoir respecter les règles, tristesse, se sentir nul, un grand vide intérieur. Des troubles tels que les troubles obsessionnels compulsifs, des troubles alimentaires, un état dépressif, des scarifications, le besoin de prendre des risques et de se "sentir vivant", de sensations nouvelles, d’expériences parfois dangereuses pour lui-même.

Eh oui, aux chers parents que nous sommes, nos enfants semblent bien parfois rejouer inconsciemment des problématiques vécues dans nos familles, surtout « les secrets » « les non-dits » les difficultés, les douleurs qui restent et ne peuvent être réglées ; cela malgré la bonne volonté de chacun. C’est là que le langage est important, que la parole doit se libérer pour en soulager la prégnance.

Le harcèlement à l’école et sur les réseaux sociaux, cela fait beaucoup. Ce n’est pas si simple d’avoir la force de les dépasser seul. De bons élèves peuvent alors aller vers un décrochage scolaire, des fugues, des dépendances, des fatigues, de l’agressivité, du repli sur soi, de l’anorexie ou de la boulimie, de l’insomnie,une phobie scolaire,des angoisses, la prise de drogue, d’alcool,le tabagisme… tout cela peut être passager.
Chacun comprend que si la récurrence s’installe, l’ado souffre et va mal.
C’est là qu’il lui faut un cout de main.
Par l’art-thérapie, la psychothérapie, les entretiens en toute confiance, ou le jeune peut tout dire, tout raconter, sa non envie de vivre, ses pensées suicidaires, ses questions métaphysiques, la vie la mort, la sexualité ou les sexualités, les questions existentielles, il peut exprimer le dégout de lui-même dans un cadre qui le contient en sécurité et sans jugement.

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